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Victorieux à Austerlitz, Napoléon se fait céder par la Prusse la principauté suisse de Neuchâtel. Il désigne alors Oudinot pour en prendre possession en son nom.
C’est ainsi que le division des grenadiers d’Oudinot arrive à Neuchâtel où les habitants, protestants, sont à la fois intrigués par ces soldats d’élite,  admiratifs tout en se méfiant de leur présence.
Pendant six mois, Oudinot va faire appliquer dans la principauté les lois napoléoniennes, tout en veillant à sauvegarder au mieux les intérêts commerciaux des Neuchâtelois. Au fil du temps, la division des grenadiers sera dissoute et la présence française animera la principauté comme rarement elle l’aura été.
Comment s’est déroulée la coexistence des austères Neuchâtelois et des remuants grenadiers ? C’est ce que nous a conté, avec force détails, et non sans humour, Ronald Zins, président de l’Académie Napoléon, en présence de François Mayor, Consul général de Suisse à Lyon, ainsi que du comte et de la comtesse de Quinsonas-Oudinot de Reggio.

Un chapitre est consacré à cette période de la vie du maréchal dans le livre que Ronald Zins lui consacre, voir la rubrique BOUTIQUE.