Bicentenaire 1815 - 2015 : Waterloo, le dernier soubresaut de la Révolution

Du jeudi 18 juin au dimanche 21 juin 2015
Cliquez ici pour voir le reportage de notre fabuleux voyage

Le bicentenaire de la dernière campagne de Napoléon a suscité une ferveur mondiale. Près de 200 000 visiteurs, venus des cinq continents, se sont retrouvés sur le champ de bataille de Waterloo, du 18 au 21 juin 2015, pour commémorer cet événement. Parmi eux, les 40 participants au voyage organisé par l’Académie Napoléon et par Mondéa, son efficace partenaire. Dans notre groupe figuraient France Lannes de Montebello, descendante du maréchal Lannes, et Marc Bisson, descendant du général Bisson.

Le jeudi 18 juin, nous nous retrouvons à 11 h 00 dans le hall du très confortable hôtel Husa President Park de Bruxelles. Après une première prise de contact, nous déjeunons, puis, sous la direction de notre guide Jean-Jacques David, nous nous rendons en autocar au Musée royal de l’armée pour voir l’exposition Waterloo 1815-2015, le défi à l’Europe. Là, nous sommes accueillis par le docteur Pierre Lierneux, commissaire de l’exposition, qui nous enthousiasme par son savoir et sa manière de le transmettre : claire, précise et chaleureuse.
L’exposition se divise en trois thèmes : dix nations, dix témoins, dix sites. Dans la première salle nous admirons dix superbes uniformes, représentants dix nations (France, Angleterre, Portugal, Westphalie, Prusse…), avec les commentaires particulièrement éclairés de Pierre Lierneux. Les deux autres salles présentent dix témoins des événements de 1815 (cinq dans les rangs français et cinq dans les rangs alliés) et dix oeuvres de l’artiste Jacques Madyol, mises en perspective avec des photos et des gravures du champ de bataille de Waterloo.

Après cette première visite, nous nous dirigeons vers les champs de bataille du 16 juin 1815 où nous parvenons par le Nord-Est. Le temps est couvert, avec quelques éclaircies, comme il y a deux cents ans, les orages en moins.
Nous passons par le secteur qui était occupé par l’aile gauche prussienne, qui fut conquis par Grouchy, traversons les positions qui étaient celles d’Exelmans et du corps de Gérard, qui attaqua le village de Ligny, puis nous nous arrêtons à Fleurus, au moulin Naveau, qui fut un poste d’observation de Napoléon pendant la bataille de Ligny. Au même endroit se trouve le monument dédié aux trois victoires françaises de Fleurus : Luxembourg en 1690, Jourdan en 1794 et Napoléon en 1815.
Ensuite, nous marchons jusqu’au château de la Paix où Napoléon résida la nuit du 16 au 17 juin 1815, après avoir vaincu Blücher. La chambre qu’il occupait a été restaurée et nous la visitons, ainsi que l’ensemble du château, qui conserve des souvenirs intéressants, dont une mèche de cheveux de l’Empereur.

C’est en autocar que nous gagnons le Centre du général Gérard et le musée de la bataille de Ligny. Nous sommes accueillis par Patrick Maes, président de l’Association Belge Napoléonienne, qui nous donne les premières explications sur le déroulement de la bataille de Ligny, appuyant son propos sur une carte imposante, qui présente les positions de chaque unité.
Ensuite, c’est Ronald Zins qui aborde les développements stratégiques et tactiques des combats de Ligny et des Quatre-Bras. Selon lui, Drouet d’Erlon est bien le responsable final de l’échec de la manœuvre de Napoléon : quand, le soir, il reçoit l’ordre de Ney de revenir sur les Quatre-Bras, il est proche de Saint-Amand et peut intervenir favorablement pour détruire les Prussiens, mais il choisit de rejoindre Ney, en dépit d’un ordre précédent et contraire de Napoléon, sachant qu’il ne pourra rejoindre le maréchal avant la nuit. Il n’aura été utile ni à Napoléon, ni à Ney !

Après les explications, le groupe visite librement le musée, tandis que le président rencontre Paul Taton, membre de l’Académie Napoléon et ancien bras droit de Joseph Régibot, président du Souvenir napoléonien de Belgique, membre de l’Académie Napoléon et décédé en 2012.
L’autocar mène encore le groupe dans Ligny pour voir les sites emblématiques des combats parmi lesquels la ferme d’En-Haut et la ferme d’En-Bas. La visite se poursuit par Saint-Amand et La Haye, qui furent attaqués par le corps de Vandamme. Nous nous arrêtons notamment à la ferme de La Haye, attaquée par le général Girard, qui y fut mortellement blessé.

Nous poursuivons vers les Quatre-Bras que nous atteignons sous le soleil. Nous gagnons le secteur où étaient stationnées les troupes de Picton et, là, Ronald Zins explique le déroulement des combats qui opposèrent le maréchal Ney au prince d’Orange et à Wellington. La dernière ferme des Quatre-Bras, témoin des combats du 16 juin 1815, est dans un état catastrophique et son avenir est, hélas, plus qu’incertain.

Après cette journée bien remplie, nous regagnons Bruxelles en pensant au drame qui s’est déroulé à Waterloo il y a 200 ans jour pour jour : la défaite de Napoléon était la fin d’un monde, le dernier soubresaut de la Révolution.
A Bruxelles, nous dînons sur la Grand’Place, au restaurant Le Paon. Le repas achevé, nous flânons dans la ville et voyons le célèbre Manneken-Pis, le théâtre de la Monnaie, la place des Martyrs… avant de regagner notre hôtel.

Le vendredi 19 juin, nous quittons l’hôtel vers 8 h 00 et nous nous rendons à Ways, aujourd’hui quartier de Genappe, pour nous recueillir sur la tombe du général Duhesme, tombe qui est un vestige de l’ancien cimetière de l’église Saint-Martin reconstruite en 1767. Duhesme commandait les 1ère et 2e divisions de la Jeune Garde et fut blessé à la tête près de Plancenoit. Prisonnier pendant la déroute, comme le général Mouton comte de Lobau,  il mourut le 20 juin, dans une auberge qui avait servi de quartier général à Blücher : l’Auberge du roi d’Espagne. Nous sommes heureux de voir que ses descendants sont venus fleurir sa tombe, qui est en très bon état.

Notre autocar nous mène ensuite au Caillou. Dans cette ferme construite en 1757, Napoléon avait installé son quartier général au soir du 17 juin 1815. Alors que la veille, et même le matin à Ways, nous avons évolué dans le calme, nous nous retrouvons plongés dans la foule.

Nous commençons par visiter le Caillou, qui a été entièrement restauré. Recentrées sur la présence de Napoléon les 17 et 18 juin, les collections présentent quelques pièces de premier ordre. Dans le salon de la ferme, Napoléon avait installé sa chambre à coucher et nous pouvons y voir un de ses lits pliants réalisés par Desouches. Tout le décor est à la gloire de l’Empereur. La salle suivante présente un des célèbres dessins de Patrice Courcelle : Ferme du Caillou, neuf heures du matin. Le dernier quartier général de Napoléon avant Waterloo. Avec son autorisation, il figure dans notre reportage photographique.

Après la visite du Caillou, nous nous rendons dans le jardin où, pour les reconstitutions du bicentenaire, a été dressée la tente de l’Empereur, alias Frank Samson. A côté, dans le verger où bivouaqua le 1er bataillon du 1er régiment de chasseurs à pied de la Garde impériale, se dresse un bivouac français.
C’est au Caillou que nous avons les premiers contacts avec les reconstitueurs  ; nous y saluons notre ami Oleg Sokolov, Russe mais Français de cœur. Nous remarquons aussi Franky Simon, qui incarne le maréchal Ney, héros malheureux de Waterloo.

Puis, nous gagnons le monument de L’Aigle blessé, édifié par la Sabretache sur l’initiative du grand historien français Henry Houssaye, dont le 1815 Waterloo reste la référence absolue pour étudier la bataille de Waterloo (cette étude est basée sur une foule d’archives et demeure inégalée ; notons que les ouvrages sur la bataille de Waterloo parus en France pour le bicentenaire n’apportent rien de neuf, c’est consternant). Le monument L’Aigle blessé, inauguré en 1904, rappelle la résistance héroïque des soldats des 1er et 2e bataillons du 1er régiment de grenadiers de la Garde impériale.
Nous nous réunissons devant le monument et le président Ronald Zins nous offre le champagne pour porter une santé à la mémoire de Napoléon et des soldats de l’armée du Nord, qui ont fait la campagne de Belgique sous ses ordres. Il s’agit du champagne Le Vol de l’Aigle, élaboré par Dominique Billiard, membre de l’Académie Napoléon. Le verre en main, nous entonnons le Chant du Départ, puis nous faisons retentir un puissant Vive l’Empereur !
Comme c’est l’anniversaire de Marie Delannoy, le président Ronald Zins lui offre alors une bouteille du délicieux champagne Le Vol de l’Aigle.

Quelque peu euphoriques, nous rejoignons L’estaminet de Joséphine pour y déjeuner. Un verre de bière Waterloo (bière de la bravoure) à la main, nous nous levons et nous portons une nouvelle santé à la mémoire de Napoléon et de ses soldats.
L’ambiance est joyeuse et, au milieu des éclats de voix et des rires, nous avons la bonne surprise de voir Thierry Choffat, président des Vosges napoléoniennes, qui vient nous saluer. Ronald Zins le présente et rappelle que Thierry Choffat était son meilleur vice-président, quand lui-même présidait le Souvenir napoléonien de 2005 à 2008.
Parmi les décisions marquantes de Ronald Zins à la présidence du Souvenir napoléonien, on retient l’instauration de la journée nationale à la mémoire de Napoléon III, le 9 janvier de chaque année, l’inauguration de la bibliothèque du baron Thiry, la célébration des 70 ans du Souvenir napoléonien à Nice en compagnie du maire Christian Estrosi – dont une inoubliable soirée de gala au Négresco – ou encore la modernisation de la Revue du Souvenir napoléonien, dont il fut directeur et rédacteur en chef.
Peu après la visite de Thierry Choffat, c’est Simon Doillon, son hyper-actif vice-président, qui, à son tour, vient nous saluer amicalement.

Repus et désaltérés, nous allons visiter le nouveau Mémorial 1815. Enterré au pied de la Butte du Lion, il utilise les dernières technologies pour évoquer Napoléon, d’une part, et la bataille de Waterloo, d’autre part. La foule est immense, mais nous prenons tout de même plaisir à visiter les différentes salles dont la scénographie est remarquable. Les tableaux exposés sont numériques et animés, ce qui est positivement surprenant.
Nous regrettons toutefois que les textes muséographiques ne soient pas tous d’une grande rigueur. Ainsi, à titre d’exemple, écrire que Napoléon a destitué son frère Louis du trône de Hollande en 1810 est erroné : Louis a abdiqué. La Belgique ne manque pourtant pas d’historiens compétents (l’Académie Napoléon non plus !).

Après cette visite, nous admirons le panorama de la bataille de Waterloo. Il présente, sous la forme d’une immense fresque de 110 mètres de long et 12 mètres de haut, réalisée en 1912 par le peintre français Louis Dumoulin, le maréchal Ney chargeant à la tête de la cavalerie française.
Les membres de notre groupe ont alors quartier libre et s’égaient sur le site pour voir, chacun à son rythme, la Butte du Lion (inaugurée en 1826), qui offre une vue exceptionnelle sur le champ de bataille, les monuments commémoratifs dressés au fil des décennies, le village qui permet d’acheter livres, boissons, figurines, timbres…
A 18 h 30, nous dînons au Wellington Café, tandis que dehors les troupes alliées défilent devant une foule immense pour gagner le champ de bataille. Nous ne pouvions voir les troupes françaises, dont le bivouac situé non loin du Caillou était bien éloigné des principaux centres d’animation.

Quand le défilé est achevé, nous nous rendons à la tribune U pour assister à la première reconstitution de la bataille de Waterloo. Nous sommes idéalement placés, la tribune étant au niveau médian du terrain et proche des bâtiments représentant la ferme de Hougoumont.
Plus de 6 000 reconstitueurs commencent à en découdre devant plus de 60 000 spectateurs ! Le spectacle est intéressant par son ampleur, mais certainement pas pour sa rigueur historique, hélas. D’autant que les commentaires sont en décalage total avec les évolutions des troupes. Néanmoins, nous passons une bonne soirée avant de rejoindre notre hôtel de Bruxelles en autocar.

Le samedi 20 juin, nous commençons par la visite du musée Wellington à Waterloo. Nous y retrouvons Roger Messager, membre de l’Académie Napoléon, qui arrive de Valenciennes avec deux amis. Le musée se situe dans l’ancienne auberge et relais de poste Bodenghien, bâtiment datant de 1705 et dans lequel Wellington avait fixé son quartier général les 17 et 18 juin 1815. Tout est évidemment à sa gloire et un mannequin de cire le représente rédigeant le bulletin de sa victoire (due à l’arrivée de Blücher, on l’oublie trop souvent). Mais, il faut reconnaître que ce musée est passionnant et ses collections plus importantes que celles du Caillou.
De plus, il s’y tient depuis le 21 mars 2015 une exposition temporaire intitulée Napoléon Wellington, destins croisés, que nous ne manquons pas de découvrir. Nous y admirons des objets magnifiques dont beaucoup proviennent des collections de la Fondation Napoléon.
Traversant la rue, nous pénétrons dans l’église Saint-Joseph, qui est un véritable temple voué à la bataille. A côté des 27 plaques commémoratives dédiées aux Coalisés figure une stèle de marbre blanc, ornée de l’aigle impériale, à la mémoire des soldats de la « Grande Armée », qui était en l’occurrence l’armée du Nord.

A la mi-journée, nous déjeunons au Wellington Café, puis nous visitons la ferme de Hougoumont, totalement restaurée, dont Reille et Jérôme Bonaparte ne purent s’emparer. A côté se trouve le bivouac des alliés que nous visitons avec intérêt, les uniformes anglais et prussiens nous étant moins familiers que les uniformes français. Le temps libre permet aussi de découvrir certains monuments et quelques stèles.

Le soir, nous dînons au restaurant 1815 dans une belle salle qui nous est entièrement réservée. C’est le dernier soir où notre groupe est réuni lors de cette campagne de Belgique et notre ami Louis Debauge, véritable bête de scène, nous raconte avec talent, et pendant plus d’un quart d’heure, quelques plaisanteries qui nous font rire aux larmes.
Après le repas, notre groupe se scinde en deux. Une moitié regagne Bruxelles par le train, tandis que l’autre part assister à la seconde reconstitution de la bataille.

Le dimanche 21 juin, quelques amis se mettent en route pour regagner leur domicile et le gros de la troupe part pour découvrir le théâtre des opérations menées par Grouchy.
Nous commençons par Wavre et nous nous rendons au pont du Christ, qui fut l’enjeu de furieux combats. En amont de Wavre, nous allons au moulin de Bierges, témoin de combats non moins furieux. Près du pont sur la Dyle a été placée la stèle à la mémoire du général Gérard, blessé non loin de là.
Nous arrivons ensuite à Wahlain-Saint-Paul et nous découvrons la ferme du notaire Hollert où Grouchy déjeunait quand la canonnade de Waterloo se fit entendre. Malgré les objurgations de Gérard et d’Exelmans, il refusa de marcher au canon et acheva son repas avant de marcher sur Wavre. Il y avait des fraises au dessert le 18 juin 1815 et notre guide Jean-Jacques David a en main deux barquettes de fraises Lambada venant du village d’Itre, fraises que nous avons dégustées après avoir immortalisé par quelques photos ce clin d’œil à l’histoire.

Nos visites consacrées à la campagne de 1815 s’achèvent avec les fraises de Grouchy, mais il nous reste encore un musée à découvrir. Comme lors de chaque voyage, l’Académie Napoléon élargit le champ culturel des visites et déborde du cadre purement napoléonien.
Cette fois, dans le pays de la bande-dessinée, nous avons choisi de consacrer quelques heures au musée Hergé situé à Louvain-la-Neuve. C’est une pure merveille pour son agencement et pour les collections exposées. Les nouvelles technologies sont exploitées au mieux et complètent les œuvres statiques qui nous sont présentées. C’est un régal que de découvrir la vie d’Hergé et d’évoluer au milieu de ses héros : Tintin, Milou, le capitaine Haddock, Tournesol, Jo et Zette…

Vers 13 h 00, nous déjeunons à Bruxelles, sur la Grand’Place, au restaurant La rose blanche. Avant de commencer notre repas, Erik Egnell nous lit dans l’Expiation, de Victor Hugo, le passage consacré à Waterloo. Avec cœur, il anime le texte, lui donne vie et capte l’attention de tout notre groupe et du personnel du restaurant. Son intervention est suivi d’un Vive l’Empereur ! poussé par tout notre groupe.

Après le repas, le voyage s’achève, c’est la dispersion : qui part à l’hôtel, qui à la gare, et nous nous quittons la tête pleine de jolis souvenirs et le cœur plein de moments d’amitié partagée tous ensemble.

Ils étaient à Waterloo avec l’Académie Napoléon :

Nicole Bargoin
Edwige et Alexandre Baury
Joëlle Bédel
Anne et Marc Bisson
Jeanine et Daniel Boisson
Françoise et Michel Bon
Renée et Marcel Bonniaud
Jean-Louis Bréchard
Louis Debauge
Marie et Richard Delannoy
Léni et Robert Dubois
Clothilde et Erik Egnell
Dany et Jean-Paul Escalettes
Emmanuelle Faure
Michèle Gineste
Josiane et Bernard Guéret
Bernadette Hervey et Gildard Guillaume
Irène Hartlmayer
Dominique Japy
Jean-Michel Mayer
Delphine et Olivier Mazoyer
France Lannes de Montebello
Yvette et Edouard Pemzec
José Poncé
Emmanuel Poucet
Yvon Rodriguez
Ronald Zins

Ont contribué au reportage photographique : Alexandre Baury, Renée Bonniaud, Louis Debauge, Jean-Paul Escalette, Jean-Michel Mayer, Olivier Mazoyer et Ronald Zins.

Merci à Patrice Courcelle pour nous avoir autorisés à utiliser, gracieusement, le cliché de son dessin à la ferme du Caillou.
Merci à Olivier Papegnies, photographe professionnel, pour les cinq clichés, exceptionnels, qu’il nous a autorisés à utiliser.
Merci à Dominique Timmermans pour nous avoir communiqué gracieusement les cartes des quatre batailles de 1815 figurant sur son site napoleon-monuments.eu (car à l’Académie Napoléon, nous ne pillons aucun site Internet, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, hélas).

Enfin, merci à Jean-Jacques David, qui fut plus qu’un guide pour notre groupe et dont le dévouement et la gentillesse, comme l’efficacité et la culture, ont été unanimement reconnus.

POUR L’ACADÉMIE NAPOLÉON, CHAMPAGNE VOL DE L’AIGLE A L’AIGLE BLESSÉ. VIVE L’EMPEREUR !