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Retour à la listeNapoléon et la gastronomie, de l'Italie à Sainte-Hélène
Spécialiste de la campagne de 1814 dans le Sud-Ouest et fin connaisseur de la guerre d’Espagne, Jean-Paul Escalettes est également l’un des spécialistes de la gastronomie à l’époque de Brillat-Savarin.
Membre de l’Académie Napoléon, il est venu de Toulouse à Lyon pour prononcer une conférence intitulée :
Napoléon et la gastronomie, de l’Italie à l’île d’Elbe.
Devant une trentaine de membres de l’Académie, il a expliqué que Napoléon ne s’intéressait pas à la cuisine et encore moins à la gastronomie. Ses goûts étaient d’ailleurs très simples. Au palais il se nourrissait rapidement pour se consacrer au travail et en campagne il se contentait souvent de l’ordinaire de ses soldats. En Egypte il se nourrit de lait et de dattes en traversant le désert le menant vers les Pyramides de Guizeh et après sa victoire de Marengo un poulet fit son bonheur. Jean-Paul Escalettes évoqua aussi le quotidien du soldat, la quête du nécessaire aliment, l’apport des cuisines d’Europe centrale ou du sud et ce qu’elles ont laissé dans les traditions culinaires. Il nous a aussi fait découvrir les mots, les moeurs de la table, les grandes figures de l’Histoire de la gastronomie et a achevé son exposé avec le rapport de Napoléon à la nourriture lors de sa captivité à Sainte-Hélène.
Le déjeuner à l’auberge La Bicheronne se déroula dans une ambiance très animée autour d’un poulet Marengo qui ravit tous les convives.