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Retour à la listeBicentenaire 1812 - 2012 : l'héroïque retraite de Russie
Il y avait plusieurs manières d’aborder le voyage du bicentenaire de la campagne de Russie et l’Académie Napoléon a choisi le thème de la retraite.
C’est en effet sur le chemin du retour que les actes héroïques sont devenus des actes courants quotidiens. Et si la Grande Armée a sombré dans les plaines russes, jamais elle n’a donné autant de preuves de courage et d’abnégation.
Choisir de partir à la fin de l’été nous permettait également d’être sur le champ de bataille de la Moskowa pour le bicentenaire du 7 septembre 1812 et de découvrir des expositions qui débutaient seulement à la fin de l’été.
Mais avant de placer nos pas dans ceux des soldats de l’Empereur, nous avons commencé notre voyage par Saint-Pétersbourg, capitale du tsar Alexandre, et nous avons découvert la fascinante culture russe.
Notre première visite est la cathédrale Notre-Dame de Kazan où nous nous arrêtons longuement devant le tombeau de Koutouzov, le sulfureux et heureux vainqueur de la Grande Armée, car dans les faits il n’a pas remporté une seule bataille contre Napoléon !
Ensuite, nous prenons nos quartiers au très confortable hôtel Ambassador. La salle de restaurant panoramique nous offre une vue splendide sur la ville.
Le samedi 1er septembre, nous partons tôt pour Tsarskoïe Selo et au passage nous nous arrêtons devant la maison où est mort le général Souvorov en 1800.
Moins d’une heure plus tard, nous sommes au palais Alexandre où nous découvrons l’exposition Alexandre et Napoléon, la paix avant la guerre. L’une des plus belles pièces exposées est le tableau de François Dubois représentant Les troupes de Napoléon entrant à Munich le 24 octobre 1805. Ce tableau, offert par Napoléon à Alexandre, n’avait plus été exposé depuis la Seconde Guerre mondiale. Restauré pour le bicentenaire, il est magnifique et, au premier plan, dans la foule, anonyme, est représenté Beethoven.
En fin de matinée, nous quittons le cadre champêtre de Tsarskoïe Selo pour revenir à Saint-Pétersbourg où nous déjeunons. Puis, nous visitons la forteresse Pierre-et-Paul et sa cathédrale, érigée de 1712 à 1733, où reposent les tsars de Russie depuis Pierre Ier. Nous remarquons particulièrement les sarcophages du fondateur de Saint-Pétersbourg, celui d’Alexandre Ier et aussi la salle où reposent Nicolas II et sa famille.
Nous passons ensuite un long moment à visiter la maison des commandants, qui abrite un passionnant musée de l’histoire de Saint-Pétersbourg.
La journée s’achève par la visite du musée de l’Hermitage, et particulièrement le Palais d’hiver, avec une attention particulière pour les œuvres concernant l’histoire napoléonienne. Nous découvrons avec intérêt la salle 1812, qui présente les portraits de plus de 300 généraux russes, la salle du trône, la bibliothèque de Nicolas II, la salle de malachite… Après le dîner, quelques noctambules suivent le président Ronald Zins pour découvrir le palais Youssoupov où fut assassiné Raspoutine.
Le dimanche 2 septembre, c’est la visite du musée Souvorov. Nous y sommes accueillis par un immense vitrail à la gloire du généralissime russe. Les pièces exposées, tableaux, gravures, vêtements, armes, documents… sont d’un très grand intérêt.
Nous poursuivons par le musée de l’artillerie. Notre visite commence par le rez-de-chaussée où sont présentés d’immenses tableaux consacrés aux batailles des Russes contre les armées napoléoniennes et nous y admirons un sabre ayant appartenu à Louis Bonaparte. Elle continue à l’étage par l’exposition consacrée à Koutousov. Certaines pièces sont particulièrement intéressantes, notamment le mobilier lui ayant appartenu.
L’après-midi, sous des trombes d’eau, nous nous rendons à la Laure Aleksandro-Nevskaya, monastère fondé par Pierre le Grand en 1710. Dans l’église de l’Annonciation nous voyons différentes sépultures dont celle de Souvorov et dans la cathédrale de la Sainte-Trinité nous pouvons admirer le reliquaire impressionnant des restes de saint Alexandre Nevski.
La pluie cesse quand nous sortons pour déambuler dans le cimetière Tikhvine. Là, reposent de nombreux artistes russes, et non des moindres : Tchaïkovski, Moussorgski, Rimski-Korsakov, Dostoïevski, Glinka, Borodine…
Le soir, nous dînons au temple de la vodka et nous vivons une grande expérience : le train russe et la nuit en wagon-lit. C’est pittoresque !
Le lundi 3 septembre, nous arrivons à Moscou où nous sommes accueillis par notre guide Nikolay Shcherbakov. Bavard à souhait, profondément francophile et très dynamique il nous a parfaitement guidés et assistés pendant notre séjour moscovite et jusqu’à la Biélorussie.
La journée commence par un tour de ville et sur la Place Rouge nous retrouvons 9 membres qui débutent le voyage à Moscou. Il est impossible de manquer la visite de la cathédrale Basile le bienheureux, construite sur ordre d’Ivan le Terrible et achevée en 1561. A l’intérieur, un chœur interprète divers chants orthodoxes et nous passons un moment magique, pour ne pas dire mystique, à l’écouter dans le recueillement.
Nous poursuivons par un autre édifice religieux, mais celui-ci en lien direct avec l’histoire napoléonienne : la cathédrale du Christ-Sauveur. Construite par la volonté d’Alexandre pour commémorer sa victoire sur Napoléon, elle fut rasée sur ordre de Staline puis reconstruite à l’identique dans les années 1990. A l’intérieur, des pans de murs complets sont recouverts du nom des combats livrés par les troupes russes à la Grande Armée.
L’après-midi est consacré à Novodievitchi. Nous commençons par le cimetière, où reposent de nombreuses personnalités russes : Tchekhov, Chostakovitch, Gogol, Maïakovski, Rostropovitch, Boris Eltsine…
Ensuite, nous nous rendons au magnifique monastère fondé en 1524, pour commémorer la conquête de Smolensk, et qui fut visité par Napoléon. A l’abri de ses remparts, la Grande Armée installa un dépôt de munitions. Le lieu est marqué par de nombreux événements de l’histoire russe et Boris Godounov fut proclamé tsar dans la cathédrale Notre-Dame de Smolensk.
Nous nous attardons longtemps dans ce cadre enchanteur et, outre les divers et très beaux monuments, nous découvrons la tombe du général Denis Davydov, qui dirigea des partisans pendant la campagne de 1812.
Le soir nous nous installons à l’hôtel Holyday Inn Lesnaya pour un repos bien mérité.
Le mardi 4 septembre, nous partons tôt pour Serguiev Possad afin de visiter le monastère de la Trinité Saint-Serge, fondé en 1345 par Serge de Radonège. C’est un des centres religieux et de pèlerinage les plus importants de Russie. Fermé par les communistes en 1919, le monastère rouvrit en 1946 et devint alors le siège de l’Église orthodoxe russe, siège transféré à Moscou en 1988.
Le ciel gris et une pluie fine intermittente n’enlèvent rien à la majesté du lieu. Tout y respire la sérénité et le recueillement. Nous visitons avec curiosité l’église Saint-Serge et son réfectoire, l’église du Saint-Esprit, la chapelle du Puits, le clocher et l’exceptionnelle cathédrale de la Trinité construite en 1422-1423 sur la tombe de saint Serge. Elle abrite une iconostase réalisée sous la direction de Roublev. C’est là que se trouvait la célèbre icône de la Trinité aujourd’hui exposée à la galerie Trétiakov de Moscou.
La cathédrale de l’Assomption est fermée pour restauration, mais, à l’extérieur, près du porche d’entrée, nous ne manquons pas de voir la tombe de Boris Godounov.
En fin de matinée nous repartons pour Moscou où nous déjeunons, puis nous allons visiter, sous le soleil, la maison de Léon Tolstoï, l’auteur de Guerre et Paix. Chaque recoin de cette maison de bois est imprégné de la présence de l’écrivain. C’est une vraie plongée dans le passé qui nous est proposée et nous nous y abandonnons avec ravissement.
En fin d’après-midi, nous nous rendons sur le mont des Moineaux depuis lequel Napoléon découvrit Moscou. Le soleil perce les nombreux nuages et le panorama est immense. Au premier plan, dans un îlot de verdure, on aperçoit le monastère de Novodievitchi, et, au loin, on distingue les clochers du Kremlin.
A proximité du belvédère s’élève une petite église : la Trinité du Mont des Moineaux. Koutouzov vint s’y recueillir avant de partir pour Borodino. A l’intérieur, le prince est représenté en saint et prononçant des paroles prémonitoires : « Ne désespérez pas, car de puissantes tempêtes se lèveront pour la gloire de la Russie ! »
Le soir, nous nous rendons près du Kremlin pour notre repas de gala au restaurant Godounov, situé dans un ancien monastère. Le décor est somptueux, la cuisine raffinée et un groupe de musiciens nous offre un concert de musiques et chants traditionnels pendant plus d’une demi-heure.
A la sortie du restaurant, nous admirons le Bolchoï illuminé et assistons à un magnifique feu d’artifice tiré sur la Place Rouge.
De retour à l’hôtel, un noctambule se rend à pied au palais Pierre pour photographier la résidence de Napoléon pendant l’incendie de Moscou.
Le mercredi 5 septembre, nous poursuivons la découverte de Moscou. Le matin est consacré au Kremlin et nous y pénétrons par la porte Borovitskaïa, celle-là même qui vit passer Napoléon. Nous découvrons tout d’abord le palais des armures où sont conservés les trésors accumulés par les tsars au fil des siècles.
Ensuite, nous découvrons les trois cathédrales : Saint-Michel (nécropole des tsars jusqu’à la fin du XVIIe siècle), l’Assomption (où étaient couronnés les tsars) et l’Annonciation (typiquement russe et commandée par Ivan III en 1484).
Nous visitons encore le palais des Patriarches et voyons la Reine des Cloches, le Roi des canons avant de passer devant de nombreux canons pris à la Grande Armée par les Russes. Nous sortons par la porte Troïtskaïa et empruntons le passage de la Koutoufia.
Notre déjeuner se déroule au restaurant Glavpivtorg, à deux pas de la Loubienka. C’était une des « cantines » du KGB.
L’après-midi, nous nous replongeons dans la campagne de 1812 en visitant le musée panorama de Borodino. Nous sommes accueillis par une superbe statue équestre de Koutouzov, encore lui. Puis nous flânons dans le musée, entièrement restauré pour le bicentenaire, qui montre des tableaux très intéressants, tous à la gloire de la Russie, bien sûr. Il y a notamment une belle représentation de la bataille de Maloïaroslavets.
Le panorama de Borodino est exceptionnel et montre bien l’intensité des combats du 7 septembre 1812, à La Moskowa.
Dehors, nous découvrons une reconstitution de l’isba de Koutouzov et l’arc de triomphe de 1812, réalisé par Ossip Bove, ainsi qu’une statue équestre de Bagration.
Après cette journée intense, nous dînons dans un endroit remarquable, le restaurant Galerie des peintres, à l’Académie des Beaux-Arts de Russie.
Le jeudi 6 septembre, commence vraiment notre périple de l’héroïque retraite de Russie. Nous partons tôt pour Maloïaroslavets afin de découvrir le champ de bataille du 24 octobre 1812. Nous visitons le parc municipal et ses monuments, dont une statue de Koutouzov (toujours !), ainsi que le petit musée 1812, qui présente un excellent panorama de la bataille.
Nous nous promenons dans la ville et nous relevons de nombreux panneaux relatifs au bicentenaire. Après la découverte du monument commémoratif, nous visitons le monastère Saint-Nicolas où nous sommes accueillis dans la magnifique église. Une communauté de moniales vit ici, retirée du monde, dans une atmosphère spirituelle et paisible. Devant le monastère, se dresse une stèle à la mémoire du général Delzons, tué à la bataille du 24 octobre 1812 et un peu plus loin un monument est dressé au poste de commandement de Koutouzov.
Au musée de la bataille, nous avons l’agréable surprise de rencontrer Thierry Choffat, président des Vosges napoléoniennes, qui guide un groupe de ses adhérents avec Simon Doillon. Embrassades et échanges patriotiques sont de mise avant de cheminer dans l’exposition qui comprend quelques superbes tableaux du peintre russe contemporain Alexandre Averianov ; notamment la capture du général Tyszkiewicz au combat de Medyne.
Nous revenons déjeuner à Moscou et l’après-midi nous visitons l’exposition 1812, ouverte au public le matin même. Sur près de 2 000 mètres carrés et sur deux niveaux c’est un spectacle époustouflant qui nous est offert. Dès le début du circuit nous découvrons un sabre somptueux que Napoléon porta en 1814. Et tout s’enchaîne dans une scénographie fluide, chaude et envoûtante : bustes, livres, documents, uniformes, armes, tableaux… évoquent la Grande Armée et les armées russes. Nous nous arrêtons longuement devant l’uniforme et le bâton de Davout, pris à Krasny. La visite s’achève en apothéose avec une salle consacrée aux tableaux russes évoquant 1812 et présentant notamment de nombreuses réalisations de Verestchaguine.
Le vendredi 7 septembre, nous quittons Moscou définitivement, notre retraite commence. Elle est bien moins pénible que celle de la Grande Armée en 1812 et débute par l’anniversaire de la Moskowa. Nous y sommes, 200 ans après, jour pour jour. D’ailleurs comment pouvait-on manquer cet anniversaire ?! Ce fut la dernière grande victoire de Napoléon.
Notre circuit commence par Gorki et le monument à Koutouzov, puis nous gagnons le monument français, édifié en 1912 par la Sabretache, pour le centenaire de la bataille. Le président Ronald Zins y effectue un dépôt de gerbe, encadré par le hussard Gervais et par la cantinière la Gaité. Le groupe de l’Académie Napoléon écoute en silence la sonnerie Aux morts ! puis Veillons au salut de l’Empire. Ensuite à l’unisson chacun entonne La Marseillaise.
Ayant rendu hommage aux soldats de la Grande Armée, nous nous rendons à la redoute de Schevardino, toute proche, et voyons le lieu du bivouac de Napoléon après la conquête de cette redoute le 5 septembre.
Nous gagnons ensuite les Trois-Flèches et découvrons les importantes fortifications russes conquises de haute lutte. Bagration y fut mortellement blessé.
Pour finir, nous découvrons la Grande redoute, couronnée par un monument russe au pied duquel est inhumé aujourd’hui le prince Bagration.
Nous déjeunons à Mojaisk et poursuivons notre route jusqu’à Smolensk où nous passons la nuit à l’hôtel Rossiya, également occupé par le groupe de Thierry Choffat et de Simon Doillon.
Le samedi 8 septembre, nous consacrons le matin à la visite de Smolensk lors d’une longue promenade pédestre. Nous commençons par le square des héros, poursuivons par les remparts, le quartier général de Napoléon, le monument commémoratif russe, la tombe du général Scalon et nous finissons par Notre-Dame de Smolensk, qui domine toute la ville. L’icône sainte de la Vierge, que Koutouzov fit promener sur le front des troupes avant la bataille de La Moskowa, a disparu lors de la Seconde Guerre mondiale et c’est une icône contemporaine qui est exposée dans la cathédrale : elle est magnifique.
La matinée s’achève par la visite du modeste musée 1812.
L’après-midi nous visitons le champ de bataille de Valoutina-Gora et nous y arrivons sous une pluie d’abat. En quelques minutes nous sommes bien mouillés, malgré imperméables et parapluies. Mais cela valait la peine, le site est intact et quelques monuments et tombes ont été inaugurés pour le bicentenaire. Notre guide locale nous montre l’endroit où est tombé le général Gudin, dont la tombe, située près des remparts de Smolensk, a disparu lors de la Seconde Guerre mondiale.
La fin d’après-midi est consacrée à une promenade dans Smolensk pour des achats personnels.
Le dimanche 9 septembre, nous partons tôt pour Krasny et dont Napoléon força le défilé le 17 novembre 1812. Ce jour-là, Davout perdit son bâton, pris par les Russes. Le lendemain, Ney, qui faisait l’arrière-garde, s’illustra au même endroit et échappa à Koutouzov.
Quelques kilomètres avant d’arriver à cette petite ville, au sommet d’un ravin, nous découvrons un tout nouveau monument russe édifié pour le bicentenaire à l’endroit des combats. Nous pénétrons ensuite dans Krasny et découvrons le parc avec ses monuments ainsi que le petit musée 1812.
En milieu de matinée, notre guide Nikolay nous quitte car nous arrivons à la frontière avec la Biélorussie. Nous sommes dès lors accompagnés par notre guide biélorusse. Le paysage change, les campagnes sont mieux ordonnées, il y a beaucoup plus de cultures.
Arrivés à Borisov, nous déjeunons en pleine forêt dans une auberge forestière et commençons nos visites. Le musée est hélas fermé pour restauration, aussi nous nous dirigeons sur la rive occidentale de la Bérézina, vers les redoutes où se réfugièrent les Russes qui furent chassés de Borisov par le maréchal Oudinot.
Ensuite, sur la même rive, nous gagnons Brill où sont élevés plusieurs monuments russes et le monument français érigé à l’initiative de Fernand Beaucour. C’est là que la gerbe de l’Académie Napoléon est déposée par le président Ronald Zins et par le comte de Quinsonas-Oudinot de Reggio, descendant du maréchal Oudinot.
Nous arpentons la rive occidentale de la Bérézina et cheminons à travers la zone marécageuse, comprenant ainsi les difficultés du passage par les soldats de la Grande Armée. Encore n’avons-nous pas la neige et le froid.
Notre car nous mène ensuite jusqu’à Zembin, premier village atteint par la Grande Armée après le franchissement de la Bérézina. On y voit les ruines de l’église du couvent dominicain et d’antiques chemins de terre empruntés par les soldats de Napoléon.
Nous revenons vers la rivière que nous passons pour atteindre Studienka. Nous y voyons divers monuments et notamment ceux marquant le départ des deux ponts élevés par les pontonniers du général Éblé.
Plus en aval, nous arrivons au cimetière où un carré français comporte plusieurs fosses communes dans lesquelles des soldats de la Grande Armée ont été inhumés depuis 2007.
Tout proche, se trouve le tristement célèbre ruisseau rouge près duquel Victor assura l’arrière-garde en livrant des combats sanglants.
Le soir, nous nous installons dans le luxueux hôtel Minsk, à Minsk, qui nous console du confort spartiate et désuet de l’hôtel Rossiya à Smolensk.
Le lundi 10 septembre, notre voyage s’achève. Tôt le matin nous reprenons le chemin de Borisov pour en achever la découverte. Nous découvrons notamment le quartier général du maréchal Oudinot, nous empruntons la passerelle sur la Bérézina et nous retournons aux redoutes.
Nous prenons notre déjeuner à l’hôtel Minsk puis nous nous dirigeons vers l’aéroport. Un vol agréable sur la Czech Airlines nous mène à destination de Roissy Charles de Gaulle où prend fin notre héroïque et inoubliable retraite de Russie.