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Retour à la listeBicentenaire 1814 - 2014 : l'arrivée de Napoléon à l'île d'Elbe
Par le traité de Fontainebleau du 11 avril 1814, les Coalisés accordaient à Napoléon la souveraineté de l’île d’Elbe. Le 3 mai, il arrivait dans la rade de Portoferraio et le lendemain, 4 mai, il débarquait dans son royaume lilliputien. À l’occasion du bicentenaire de l’arrivée de Napoléon à l’île d’Elbe, l’Académie Napoléon s’est rendue en Italie. Elle a ainsi sillonné l’île d’Elbe dans les pas de l’Empereur, puis elle s’est rendue à Rome, qui fut sous l’Empire une préfecture française.
Le vendredi 2 mai 2014, nous sommes vingt-et-un à décoller de Roissy-Charles de Gaulle. Après un agréable vol sur Air France, nous arrivons à Florence où nous retrouvons cinq éclaireurs. Nous partons immédiatement en autocar pour Piombino avec notre accompagnatrice Sara. Nous déjeunons en bord de mer, à San Vincenzo, et, à Piombino, nous nous renforçons de deux autres éclaireurs ; nous sommes vingt-huit à emprunter le ferry qui vogue vers l’île d’Elbe.
Le temps est couvert, mais il fait bon. Au fur et à mesure de notre progression, nous voyons grossir l’île d’Elbe au relief très tourmenté. Enfin, nous distinguons la face nord de Portoferraio, qui tourne le dos à la mer. Entre le fort Stella et le fort Falcone, nous apercevons avec une certaine émotion les Mulini, la résidence urbaine de Napoléon sur l’île d’Elbe.
En milieu d’après-midi, nous débarquons et nous prenons nos quartiers à l’hôtel Crystal, situé près de la plage du Ghiaie, au pied du fort Falcone. Nous sommes en bord de mer et à 400 mètres du port. Nous voici donc idéalement placés pour notre séjour insulaire.
À peine installés, nous allons nous promener sur les quais du port et dans la vieille ville, malgré l’orage qui menace. Après avoir découvert la darse et la tour de Martello, nous passons sous la porte de la Mer pour flâner dans la vieille ville dont tous les lieux sont marqués par la présence de l’Empereur : la cathédrale, l’hôtel de ville, l’église de la Miséricorde… Nos pas nous mènent au sommet de la ville et nous arrivons aux Mulini. L’endroit est désert, le ciel est chargé de gros nuages, le vent souffle, l’ambiance crépusculaire est irréelle. Nous finissons par redescendre dans la ville et l’orage éclate : nous en sommes quittes pour une douche généreuse et gratuite pour certains, tandis que d’autres vont se réfugier à l’abri dans une magnifique cave à vin donnant sur la darse.
À vingt heures, notre groupe est réuni au restaurant la Sirène, à cinquante mètres de notre hôtel. Nous sommes au bord de la plage du Ghiaie et dînons avec vue sur la mer, ce qui n’a pas de prix.
Le samedi 3 mai 2014, à 8 h 30, nous partons en car pour San Martino où nous visitons, sous une pluie fine, la résidence de campagne que Napoléon se fit aménager pour fuir la ville et qui était surnommée Saint-Cloud. L’édifice qui existait, de plan carré sur deux étages, fut élargi et la façade fut ouverte sur un jardin suspendu d’où Napoléon profitait de la vue sur la rade de Portoferraio. L’architecte Bargigli réalisa les travaux et le décorateur Pietro Novelli la décoration.
Quand on arrive sur le site, la résidence impériale est partiellement masquée par un édifice imposant à la façade néoclassique de plus de 60 mètres de long : il s’agit du palais Demidoff, construit en 1851 par le prince Alexandre Demidoff, époux de la princesse Mathilde, fille de Jérôme Bonaparte.
Nous commençons par visiter le palais impérial. À l’étage, nous voyons les trois pièces occupées par Napoléon – une chambre, un bureau et un petit salon – les trois pièces occupées par le général Bertrand et les autres officiers, et deux autres pièces : la salle du conseil ou salle du nœud d’amour, relativement à la décoration du plafond, et la salle égyptienne. Au niveau inférieur, nous pouvons voir, par la fenêtre grillagée, la salle de bain de Napoléon.
Notre visite s’achève par la découverte du palais Demidoff, qui est aujourd’hui une galerie d’exposition, et nous pouvons y admirer de nombreux documents et gravures napoléoniens ; on y contemple également la célèbre statue de Canova appelée Galatée, pour laquelle posa Pauline Bonaparte.
Si la pluie se calme, le temps reste très couvert, mais ne nous empêche pas d’admirer le paysage qui défile sous nos yeux quand nous empruntons la route qui longe la côte nord de l’île. Nous passons près de la plage Spiaggia Paolina où Pauline se baignait, nue dit-on. Un peu plus loin, nous arrivons à Marciana Marina. Après une halte et quelques achats nous gagnons Marciana Alta et nous nous arrêtons près de la maison où séjournèrent successivement Napoléon et Lætitia Bonaparte. Nous sommes à 375 mètres d’altitude et la vue sur le littoral est superbe.
Un peu plus loin, à Poggio, nous nous arrêtons à la Fontaine Napoléon. Cette eau était appréciée par l’Empereur pour ses vertus curatives. L’arrivée d’eau à la fontaine est hélas coupée car la maçonnerie vient d’être restaurée et repeinte. Un peu plus loin un belvédère nous permet de voir le sommet sur lequel se dresse l’ermitage de la Madonna del Monte où Napoléon séjourna en août 1814 et où il reçut Marie Walewska et son fils. Le temps (climatique et chronologique) ne nous permet pas d’y accéder.
Nous retournons à Marciana Marina et nous nous rendons sur la côte sud, à Marina di Campo, jolie station balnéaire où nous déjeunons. Près de notre restaurant, au 14 de la piazza Vittorio-Emanuele, nous voyons la maison où Napoléon s’arrêta le 19 mai 1814, lors de son tour de l’île.
Nous repartons ensuite pour la côte est, passons à Lacona où nous photographions la plaque commémorative relatant le passage de Napoléon, découvrons Porto Azzuro (anciennement Porto Longone) et l’anse de Mola où Marie Walewska et son fils s’embarquèrent le 3 septembre 1814 après leur bref séjour avec Napoléon. Enfin, nous arrivons à Rio Marina. Là, nous voyons la maison où résida Pons de l’Hérault, administrateur des mines de fer. À côté, nous visitons le musée consacré aux mines et aux pierres et minerais qui en étaient extraits.
Nous empruntons ensuite un petit train pour notre rendre à flanc de montagne dans une ancienne mine à ciel ouvert. Il pleut alors à verse et nous sommes bien trempés en arrivant sur place. Là, plus de pluie ; armés d’un pic et d’un sac, nous jouons aux mineurs pour extraire de belles pierres du sol. On se prend rapidement au jeu et c’est à qui trouvera la plus belle pyrite ou la plus belle hématite. Chargés de nos trésors, crottés en plus d’être mouillés, nous reprenons notre petit train qui nous ramène à notre autocar et nous rentrons à notre hôtel de Portoferraio.
Après une bonne douche et habillés de sec, nous sommes plusieurs à flâner vers le port et la vieille ville. Nous allons notamment chez Marcello Anastasi, brasseur de la Birra Napoleon, repéré la veille par de fins gourmets d’Angoulême. Il nous raconte son aventure, nous fait visiter la petite brasserie artisanale et nous fait déguster différentes bières toutes en relation avec Napoléon. Nos achats effectués, nous retrouvons le groupe à notre restaurant de plage. Là, surprise organisée par le président Ronald Zins pour le bicentenaire de l’arrivée de Napoléon dans la rade de Portoferraio. Avant le repas, les Baladins de la chanson – chœur à voix d’hommes originaire de Marseille – viennent donner une sérénade aux membres de l’Académie Napoléon. Après quelques morceaux de leur répertoire, ils interprètent Veillons au salut de l’Empire et La Marseillaise. Ils sont chaleureusement remerciés par Ronald Zins et longuement applaudis par tout notre groupe pour leur merveilleuse prestation. Autant dire que le repas qui suit se déroule dans une ambiance joyeuse. Puis, certains retournent flâner sur les quais de la darse et visitent l’exposition du peintre Italo Bolano consacrée à Napoléon. Pauline Bonaparte a beaucoup inspiré l’artiste, mais il consacre aussi des toiles à Napoléon et à certaines batailles.
Dimanche 4 mai 2014. C’est le bicentenaire du jour où Napoléon débarqua sur l’île d’Elbe et le soleil brille. Nous nous rendons aux Mulini très tôt. Sur les quais de la darse, nous rencontrons le capitaine de frégate Jean-François Chautard, alias Jean-Jacques Ponsin, ami de l’Académie Napoléon (Chautard commandait le brick l’Inconstant lors du retour de Napoléon en France). Peu après, notre arrivée matinale aux Mulini nous permet une visite calme et délicieuse du palais de Napoléon. L’édifice était le siège de l’artillerie et du génie et il était formé d’un corps central à un seul étage et de deux pavillons latéraux symétriques. À la demande de Napoléon, l’architecte Bargigli a rehaussé la partie centrale et l’ensemble fut totalement réaménagé et décoré selon les goûts de l’Empereur et selon ce que lui permettaient ses faibles moyens financiers.
Entièrement meublé, le palais est en cours de restauration et il n’est pas encore totalement remis dans sa configuration de 1814, mais la visite est passionnante. Nous découvrons les appartements de Napoléon, ceux de Pauline, la salle de réception et les jardins qui dominent la mer.
Ensuite, nous montons au fort Stella, qui nous offre de superbes panoramas sur les Mulini, sur la mer et sur la ville de Portoferraio, notamment sur la darse. Du fort nous descendons dans la ville pour voir différents édifices marqués par la présence napoléonienne. Nous visitons par ailleurs le théâtre des Vigilantes aménagé à la demande de Napoléon dans l’église désacralisée du Carmel ; il fut inauguré le 24 janvier 1815. Le rideau de scène original est toujours visible : peint à la détrempe par Vincenzo Antonio Revelli il présente Napoléon en Apollon gardant les troupeaux au service d’Admète, roi de Thessalie, et montre un parallèle entre l’exil d’Apollon et celui de Napoléon à l’île d’Elbe. Nous achevons nos visites par l’église et le musée de la Miséricorde. Ce dernier contient notamment le drapeau aux armes du royaume elbois, réalisé le 3 mai 1814 pour accueillir Napoléon.
En fin de matinée, nous sommes de retour à l’hôtel et quelques courageux « marins de la Garde » prennent un bain de mer bien frais, la température de l’eau étant de 16°.
Après notre déjeuner au bord de mer, nous regagnons la darse pour assister à la reconstitution historique de l’arrivée de Napoléon le 4 mai 1814. Elle n’est pas historiquement très fidèle, mais elle est haute en couleur et se déroule devant plusieurs milliers de spectateurs. Sur le quai, nous rencontrons avec plaisir le général Bertrand, alias Miguel Moutoy, membre de l’Académie Napoléon.
Vers seize heures, sous un soleil ardent, l’Empereur (campé par l’Italien Roberto Colla) quitte le navire qui le transportait et, sur le quai, passe les troupes en revue. Puis, le cortège impérial franchit la porte de la Mer pour se rendre à la cathédrale où est interprété un Te Deum. De là, Napoléon, au milieu d’une foule très dense, gagne l’hôtel de ville. Dès lors, nous flânons dans la ville au milieu d’une foule considérable et des nombreux reconstitueurs. Nous effectuons une halte au Caffè Roma – l’ancienne Casa Cantini, quartier général du général Drouot – pour déguster une Birra Napoleon.
Ensuite, « les marins de la Garde », qui se sont baignés le matin, prennent un nouveau bain de mer et rejoignent le groupe pour dîner une dernière fois au restaurant la Sirène.
Lundi 5 mai 2014, dès 7 h 30, nous empruntons le ferry qui nous ramène sur le continent et notre autocar prend la direction de Rome ; un détachement d’académiciens reste sur place pour quitter l’île à ma mi-journée et regagner la France via Piombino et Florence.
À la mi-journée, nous atteignons Rome, sous le soleil. Après le déjeuner, nous visitons le palais Farnèse, actuelle ambassade de France, construit au XVIe siècle par Sangallo, puis Michel-Ange. Sur la place, devant le palais, s’élèvent deux fontaines au milieu desquelles se trouvent deux bassins, vestiges des thermes de Caracalla. Non loin se trouve une des résidences de Madame Mère à Rome, c’est l’actuelle académie de Hongrie.
En fin d’après-midi, nous prenons possession de nos chambres à l’hôtel Best Roma et nous avons une pensée pour Napoléon, décédé le 5 mai 1821. Ensuite, nous dînons dans un restaurant italien typique où nous acclamons Michel Bon dont c’est l’anniversaire.
Le mardi 6 mai 2014 est consacré à la Rome napoléonienne. Nous commençons par visiter Santa-Maria Maggiore sous la conduite éclairée de Don Marco Cocuzza, qui nous guide notamment dans la crypte privée de la famille Borghèse où nous sommes exceptionnellement autorisés à pénétrer : c’est là que repose Pauline Borghèse, née Bonaparte, ainsi que le pape Paul V (Camille Borghèse). L’église recèle mille trésors et nous y voyons, entre autres, la tombe du Bernin, considéré comme la figure de proue de l’art baroque à Rome et qui fut surnommé le second Michel-Ange.
Nous partons ensuite pour la place d’Espagne en métro et cheminons à pied dans Rome où s’enchaînent les (re)découvertes : l’académie saint-Luc, la fontaine de Trevi, le temple d’Hadrien… Notre destination est le Panthéon, construit au Ier siècle de notre ère et réaménagé par Hadrien. C’est un des monuments les plus exceptionnels de la ville : le portique mesure 33 mètres de large et 15,5 mètres de profondeur ; la coupole, en béton non armé, a un diamètre de 43,30 mètres et les murs du tambour ont 6 mètres d’épaisseur. L’intérieur est uniquement éclairé par l’oculus au sommet de la coupole, mais il est incroyablement lumineux. C’est là, dans cet ancien temple de tous les dieux devenu une église, que reposent diverses personnalités dont Raphaël, peintre et architecte de la Renaissance, et Victor-Emmanuel II, roi d’Italie, considéré comme le Père de la Patrie.
Nous traversons la magnifique piazza Navone pour aller déjeuner, puis nous visitons le Museo Napoleonico, constitué des collections du comte Giuseppe Primoli, fils de Charlotte Bonaparte. Les douze salles sont consacrées aux deux empires et présentent de nombreux bustes, tableaux, dessins et objets divers. L’ensemble est remarquable et nous nous attardons longuement dans le musée pour profiter de toutes ses merveilles.
La fin d’après-midi est un temps libre qui permet à chacun de faire quelques achats et le soir nous allons dîner dans le quartier du Trastevere.
Mercredi 7 mai 2014, nous commençons notre journée par la visite de la Galerie Borghèse et son célèbre musée. Il renferme, entre autres merveilles, de nombreuses sculptures du Bernin et celle de Pauline Bonaparte nue, par Canova.
En fin de matinée, nous nous arrêtons au cirque Maxime, situé au pied du Palatin. Si les constructions ont disparu, le sol conserve la forme oblongue du cirque, qui pouvait accueillir 300 000 spectateurs pour assister aux courses de chars sur une piste longue d’environ 600 mètres.
Après le déjeuner, nous pénétrons dans la cité du Vatican et visitons les musées à partir de la cour de la Pomme de pin : les collections égyptiennes, celles de la Renaissance… nous mènent à la chapelle Sixtine, décorée des fresques de plusieurs peintres dont bien sûr Michel-Ange. Nous visitons ensuite la basilique Saint-Pierre dont l’essentiel de la décoration est dû au Bernin.
Enfin, nous achevons l’après-midi par une visite particulière et exceptionnelle. Empruntant la porte Sainte-Anne, nous nous dirigeons vers la cour du Belvédère pour accéder à la Bibliothèque vaticane où nous sommes accueillis par Monseigneur Bruguès. Il nous mène tout d’abord à la Sala degli scrittori, vestibule de la Salle Sixtine. C’est dans ce vestibule que nous est contée l’histoire des Archives et de la Bibliothèque vaticanes, entourés par des portraits de plusieurs archivistes et bibliothécaires du passé dont celui de Marcello Cervini, qui devint le pape Marcel II. Au milieu des fresques de la voûte figurent les armes du Pape Sixte V : il agrandit la Bibliothèque et fit bâtir la salle Sixtine par Domenico Fontana.
Ensuite, Monseigneur Bruguès nous fait découvrir différentes salles de la bibliothèque dont plusieurs salles de lectures, avant de nous raccompagner dans la cour du Belvédère où une photo du groupe de l’Académie Napoléon est prise en sa compagnie. Au cours de la visite, chacun s’est vu remettre une somptueuse plaquette de présentation de la Bibliothèque vaticane et le président Ronald Zins a remis à Monseigneur Bruguès la collection des revues de l’Académie Napoléon.
Le soir, le dîner est libre et notre groupe s’éparpille. Le président et quelques membres se rendent vers les forums et le Colisée pour une première approche de la Rome antique, puis se rendent au Tavernelle, restaurant italien qui fut fréquenté par Federico Fellini. On y voit une de ses chaises de metteur en scène et après un succulent repas arrosé d’un excellent blanc du Piémont, c’est la dégustation du dessert en hommage au réalisateur italien, un dessert nommé Dolce Vita.
Jeudi 8 mai 2014, dès neuf heures du matin, nous sommes au Colisée que nous visitons longuement. L’amphithéâtre bâti au premier siècle de notre ère a été partiellement détruit par divers tremblements de terre, mais les vestiges demeurent imposants.
Passant près de l’arc de Titus, nous pénétrons ensuite dans l’enceinte des forums romains pour une longue visite des ruines : le temple de Romulus, la Regia, le temple d’Antoine et Faustine, le temple de Vesta, le temple de Saturne, la basilique Julia, la curie, l’arc de Septime Sévère, rien ne nous échappe. Nous continuons avec les marchés de Trajan et la colonne Trajane, ce qui nous fait déboucher au pied du Capitole sur la place de Venise. À l’autre extrémité s’élève le palais Bonaparte ; Madame Mère l’acheta en 1818, y vécut et y mourut en 1836.
Nous déjeunons tardivement, puis nous roulons jusqu’à l’aéroport de Rome Fiumicino pour nous envoler en début de soirée et atterrir à Paris-Charles de Gaulle moins de deux heures plus tard.
Hormis le premier jour sur l’île d’Elbe, nous avons bénéficié d’un temps clément et ensoleillé et une fois de plus nous étions aux bons endroits aux bons moments pour commémorer un bicentenaire napoléonien. Comme à l’accoutumée avec l’Académie Napoléon, nous avons eu quelques bonus ; cette fois le premier était l’intervention des Baladins de la chanson à Portoferraio le 3 mai et le second était la visite exceptionnelle de la Bibliothèque vaticane.
Ils étaient à l’île d’Elbe avec l’Académie Napoléon pour le bicentenaire de l’arrivée de Napoléon le 3 mai 1814 :
Jeanine et Luc Barbier
Nicole Bargoin
Edwige et Alexandre Baury
Anne et Marc Bisson
Françoise et Michel Bon
Renée et Marcel Bonniaud
Marie-Claude et Georges Danthu
Pascale Decieux
Léni et Robert Dubois
Clothilde et Erik Egnell
Irène Hartlmayr
Jean Lanfranchi
Marie-Pauline et Franck Lery
Claudie Marucchi
Betty et Jean-Michel Mayer
Roger Messager
Anne-Marie Robert
Ronald Zins
Pour leur contribution au reportage photographique, merci à Edwige et Alexandre Baury, Christian Berquier, Françoise Bon, Renée Bonniaud et Jean-Michel Mayer.