Activités
Retour à la listeDe l'Hôtel-Dieu de Belleville à la tour du télégraphe Chappe de Chiroubles
Le dimanche 27 février 2011, à 10 h 00, l’Académie Napoléon a visité l’Hôtel-Dieu de Belleville-en-Beaujolais. Sous la direction de Janine Hugand, présidente de l’Albarelle, l’association qui anime le site, les membres ont découvert cet édifice méconnu qui, pendant plus de deux siècles et demi, a accueilli des malades et des blessés.
La visite a commencé par la salle du conseil où sont exposées les lettres patentes de création de l’Hôtel-Dieu. On peut aussi y admirer le portrait de François Hyacinthe Tircuy de Corcelle (1772-1847), qui paya un lit en 1810, et un herbier exceptionnel daté de 1808. Dans l’apothicairerie, Janine Hugand a donné de nombreux renseignements sur la fabrication des remèdes et a montré les différentes phases de réalisation des pilules destinées à soigner.
Ensuite, la visite s’est poursuivie par les salles des malades et par les chapelles. Initialement, il n’y avait qu’une salle et une chapelle et c’est là que furent soignés des blessés des combats de mars 1814 opposant les troupes du maréchal Augereau aux Autrichiens (Voir 1814, l’armée de Lyon ultime espoir de Napoléon et La bataille de Saint-Georges de Reneins par Ronald Zins). Au cours du XIXe siècle, deux salles et une chapelle supplémentaires ont été aménagées pour augmenter la capacité d’accueil. En complément des propos de Janine Hugand, le président Ronald Zins a présenté le résultat de son analyse du journal des entrées en mars 1814 et faisant état des soldats français et autrichiens soignés à l’Hôtel-Dieu.
A la fin de la visite, Ronald Zins offrait à Janine Hugand son livre Lyon sous le Consulat et l’Empire, et le groupe assistait devant l’Hôtel-Dieu au défilé des conscrits de Belleville-en-Beaujolais.
Le déjeuner se déroulait à Morgon et, à 15 h 00, les membres de l’Académie Napoléon et Janine Hugand assistaient à Villié-Morgon à la conférence de J.-C. Laut intitulée : La tour du télégraphe Chappe de Chiroubles (1807-1854). Pendant plus d’une heure, il conta l’aventure passionnante du télégraphe Chappe et évoqua la tour de Chiroubles, aujourd’hui disparue.